Assiste-t-on à un retour en grâce du bijou chez l’homme ? Après les bracelets, aujourd’hui parfaitement assumés, place aux broches, pour une flamboyance enfin retrouvée.
« Rien de plus élégant que de porter une broche, d’autant plus si elle est imposante, observe Lorenz Baümer. C’est un élément très visuel qui signe une tenue. Généralement placée à hauteur de regard, elle interpelle immédiatement et elle raconte qui on est. » Le joaillier de la place Vendôme n’en est pas à sa première broche. Parmi sa collection d’insectes, un éblouissant scarabée – dont les élytres dispensent le parfum boisé aromatique résiné signature du joaillier – parle déjà de sa personnalité. « Je ne me sépare jamais de mon araignée, confie-til. Portée seule en majesté sur un revers de veste, c’est presque une déclaration, un “statement” en soi. Cela ne laisse personne indifférent. »
Il n’y a pas que les montres dans la vie
Souvenez-vous de Lambert Wilson, lors de la Cérémonie de clôture du Festival de Cannes en 2015. L’acteur avait fait sensation en arborant sur son smoking une superbe broche Cartier. Sans le savoir, il lançait même une tendance… Si historiquement le port du bijou chez l’homme était un symbole de pouvoir, mais aussi de virilité – le chef, c’est moi ! – ironiquement, aujourd’hui, ce serait le contraire ! On constate une certaine frilosité, comme une gêne… L’homme se cantonne souvent à sa montre, voire risque des boutons de manchette. Où est la flamboyance dans tout ça ?
Se sentir nu
Une chose est sûre, c’est que cela ne gêne pas les artistes issus de la culture hip-hop ! La formidable exposition qui se tient actuellement au American Museum of Natural History1 à New York en dit long sur leur audace. C’est qui le chef ? On y revient… Sans en arriver jusque-là, retrouver un peu de cette flamboyance d’antan n’a rien de préjudiciable, bien au contraire. François Durand, horloger d’une grande maison, porte une broche tous les jours, voire plusieurs, accrochée à son manteau ou ses costumes.
« J’ai été baigné par la culture populaire des jeux vidéo dès l’âge de 15 ans. J’ai commencé à m’y intéresser avec l’arrivée des pins. Je les chine partout. » Le jeune homme de 27 ans, appartenant à cette nouvelle génération bercée par les réseaux sociaux, se sent nu s’il n’en porte pas, fait même appel à des créateurs indépendants.
Briser la glace
Ses modèles de prédilection ? Des papillons – « le kif, c’est d’avoir l’impression qu’il est juste posé et qu’à tout moment il peut s’envoler », glisse-t-il – des pieuvres, des fleurs, en pacotille ou en soie, ce sont « ses talismans ». Ce qu’il aime pardessus tout, c’est ce lien instantané qui se crée avec les personnes qu’il croise, qui rapproche, qui réconforte… Alors, messieurs, il n’y a pas que les montres qui sont des « conversation pieces », une broche est comme un aimant, elle a ce « sex- appeal » propice à toutes les rencontres…
Tendance : osez la broche !
Assiste-t-on à un retour en grâce du bijou chez l’homme ? Après les bracelets, aujourd’hui parfaitement assumés, place aux broches, pour une flamboyance enfin retrouvée.
« Rien de plus élégant que de porter une broche, d’autant plus si elle est imposante, observe Lorenz Baümer. C’est un élément très visuel qui signe une tenue. Généralement placée à hauteur de regard, elle interpelle immédiatement et elle raconte qui on est. » Le joaillier de la place Vendôme n’en est pas à sa première broche. Parmi sa collection d’insectes, un éblouissant scarabée – dont les élytres dispensent le parfum boisé aromatique résiné signature du joaillier – parle déjà de sa personnalité. « Je ne me sépare jamais de mon araignée, confie-til. Portée seule en majesté sur un revers de veste, c’est presque une déclaration, un “statement” en soi. Cela ne laisse personne indifférent. »
Il n’y a pas que les montres dans la vie
Souvenez-vous de Lambert Wilson, lors de la Cérémonie de clôture du Festival de Cannes en 2015. L’acteur avait fait sensation en arborant sur son smoking une superbe broche Cartier. Sans le savoir, il lançait même une tendance… Si historiquement le port du bijou chez l’homme était un symbole de pouvoir, mais aussi de virilité – le chef, c’est moi ! – ironiquement, aujourd’hui, ce serait le contraire ! On constate une certaine frilosité, comme une gêne… L’homme se cantonne souvent à sa montre, voire risque des boutons de manchette. Où est la flamboyance dans tout ça ?
Se sentir nu
Une chose est sûre, c’est que cela ne gêne pas les artistes issus de la culture hip-hop ! La formidable exposition qui se tient actuellement au American Museum of Natural History1 à New York en dit long sur leur audace. C’est qui le chef ? On y revient… Sans en arriver jusque-là, retrouver un peu de cette flamboyance d’antan n’a rien de préjudiciable, bien au contraire. François Durand, horloger d’une grande maison, porte une broche tous les jours, voire plusieurs, accrochée à son manteau ou ses costumes.
« J’ai été baigné par la culture populaire des jeux vidéo dès l’âge de 15 ans. J’ai commencé à m’y intéresser avec l’arrivée des pins. Je les chine partout. » Le jeune homme de 27 ans, appartenant à cette nouvelle génération bercée par les réseaux sociaux, se sent nu s’il n’en porte pas, fait même appel à des créateurs indépendants.
Briser la glace
Ses modèles de prédilection ? Des papillons – « le kif, c’est d’avoir l’impression qu’il est juste posé et qu’à tout moment il peut s’envoler », glisse-t-il – des pieuvres, des fleurs, en pacotille ou en soie, ce sont « ses talismans ». Ce qu’il aime pardessus tout, c’est ce lien instantané qui se crée avec les personnes qu’il croise, qui rapproche, qui réconforte… Alors, messieurs, il n’y a pas que les montres qui sont des « conversation pieces », une broche est comme un aimant, elle a ce « sex- appeal » propice à toutes les rencontres…
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