MEISTERSTÜCk, LA PLUME QUI DONNE DES AILES

Pour fêter les 100 ans de son chef-d’œuvre d’écriture, Montblanc lance The Origin Collection, un hommage aux différentes interprétations du Meisterstück depuis 1924.

©Montblanc

Le plaisir d’une plume qui glisse sur le papier, voluptueuse, sensuelle, crachant de son encre noire des mots intimes, secrets… cette délivrance jubilatoire devant la page blanche, qui ne l’a jamais ressentie ? De tous les stylos à plume qui ont marqué leur temps, le stylo Montblanc, identifiable au premier coup d’œil par l’étoile blanche de son capuchon, se place au plus haut sommet de l’écriture, à 4 810 mètres très exactement. Écrivains, célébrités, politiciens, hommes d’affaires illustres… tous s’en sont emparés. N’est-ce pas là l’ultime objet statutaire, résistant à « cette ruche digitale » pernicieuse et envahissante ? Qui plus est, lorsque sa plume est en or 18 carats ? Si la manufacture propose dès 1906, des stylos plume à réservoir d’encre, sa version « fondatrice » baptisée tout simplement du surnom de « chef-d’œuvre » – meisterstück en allemand – ne voit le jour qu’en 1924. Eh oui, on le sait moins, mais certains clients réclamaient un modèle spécial capable d’offrir une expérience plus raffinée et qui ne serait pas destiné à être utilisé au quotidien. Des chefs-d’œuvre, les artisans de la maison, peaufinant leur savoir-faire, en produisaient déjà à titre personnel.

Un stylo en perpétuelle évolution

Ses attributs au fil du temps ? Le sceau 4810, d’abord gravé sur le capuchon, puis sur sa plume dès 1930. Ses anneaux dorés – deux puis trois –, cerclant le capuchon pour plus de solidité mais aussi dans un but décoratif. Sa forme, passant au fil des ans de cylindrique à une forme cigare plus épurée ; ses agrafes originales, sa plume bicolore, gagnant aussi en souplesse. Au catalogue s’ajoutent désormais stylo bille, rollerball, feutre fin ou encore porte-mine, sans parler des innombrables et toutes aussi illustres collabs dont il a fait l’objet. Les collections de maroquinerie ne sont pas en reste. Introduites en 1926, plutôt sages et très orientées « hommes d’affaires » à leurs débuts, elles se veulent aujourd’hui plus « hardies » sous l’impulsion de Marco Tomasetta, le nouveau directeur artistique de la maison. Tirettes, cuir verni, poches plaquées au motif estampé de la silhouette du Mont-Blanc… « autant de clins d’œil à sa plume et sa résine précieuse, alliant l’ancien et le moderne, le contemporain et l’intemporel », souligne-t-il. Ultime petite figure de style, sachez qu’en boutique, il est permis de tester toutes les plumes proposées par la maison afin d’identifier celle la mieux adaptée à son style d’écriture et de la personnaliser à sa guise… De quoi faire fi du tout numérique et donner des ailes à votre écriture ?

Caroline Knuckey

©Montblanc

 

 

 

 

À QUOI RECONNAÎT-ON UN MEISTERSTÜCK AUJOURD’HUI ?
➔ Sa forme cigare.
➔ Son étoile blanche sur le dôme du capuchon.
➔ Son corps en résine noire.
➔ Sa plume, façonnée à la main en 42 étapes, en or 14 carats (585/1000) ou 18 carats (750/1000) gravée du chiffre 4810 (hauteur du Mont-Blanc)
et généralement ornée d’un motif fleuri bicolore avec une incrustation rhodiée. Disponible en 4 tailles et 9 types de plumes.
➔ Ses trois anneaux cerclant son capuchon – représentant Lausen, Voss et Dziambor, trois de ceux qui ont eu la plus grande influence sur l’évolution de
la marque au cours des premières années de l’entreprise.

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